Comment fonctionne un Protecteur ?
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Comment fonctionne un Protecteur ?
À l’inverse des chiens de conduite et d’attaque / défense, le chien de protection est autonome, assez indépendant même.
Il n’a pas besoin que son maître le commande pour intervenir et protéger le troupeau.
Il est avant tout dissuasif.
Généralement, sa seule présence physique, ses patrouilles, le marquage du territoire, ses aboiements et son interposition suffisent à faire fuir les agresseurs potentiels.
Il n’affrontera l’intrus que s’il agresse le troupeau malgré ces signaux et avertissements.
Un chien de protection équilibré, bien socialisé et éduqué n’est pas agressif.
C’est l’attachement fort l’unissant au troupeau qui le pousse à intervenir.
De même, ce lien fort aux brebis le pousse à rester en permanence avec le troupeau, et à n’intervenir qu’à proximité de celui-ci.
Selon la nature de l'intrus ...
A l’approche d’un intrus, le comportement du chien de protection obéit à une séquence classique :
détection - aboiement - interposition - contact
Toutefois, le chien adapte son comportement en fonction de la nature de l’intrus.
Dans tous les cas, la confrontation n’a lieu que si les autres attitudes restent sans effet.
Face aux canidés (Chiens divagants, loups...)
La particularité vient du fait que l’intrus et le protecteur sont d’espèces apparentées.
Des codes de communication communs permettent au patou d’exprimer sa dominance :
- marquage du territoire (urine et excréments)
- aboiements
- si nécessaire, sa stature et son attitude (queue et tête hautes) signifient clairement le rapport hiérarchique à l’intrus, lequel le valide par une attitude de soumission : fuite, queue sous le ventre, couché sur le dos …
Une méthode originale, mais efficace : Jouer avec l’intrus, en usant éventuellement de séduction, peut être également un bon moyen de détourner son attention du troupeau …
Face à la petite faune sauvage
La seule présence du chien de protection (odeur, aboiements) suffit généralement à dissuader renards, blaireaux, corvidés et sangliers d’approcher du troupeau.
Face à l'ours
Les séquences de protection sont les mêmes, mais il est préférable que les chiens soient au moins deux, afin d’harceler le prédateur si nécessaire à tour de rôle.
Dans la grande majorité des cas, l’ours n’insistera pas, ne pouvant prendre le risque d’être blessé dans une éventuelle confrontation.
Face à l'homme
Pour certains chiens, l’homme inconnu est un intrus comme les autres.
D’autres chiens sont inhibés face à l’homme et reculeront systématiquement.
Il n’a pas besoin que son maître le commande pour intervenir et protéger le troupeau.
Il est avant tout dissuasif.
Généralement, sa seule présence physique, ses patrouilles, le marquage du territoire, ses aboiements et son interposition suffisent à faire fuir les agresseurs potentiels.
Il n’affrontera l’intrus que s’il agresse le troupeau malgré ces signaux et avertissements.
Un chien de protection équilibré, bien socialisé et éduqué n’est pas agressif.
C’est l’attachement fort l’unissant au troupeau qui le pousse à intervenir.
De même, ce lien fort aux brebis le pousse à rester en permanence avec le troupeau, et à n’intervenir qu’à proximité de celui-ci.
Selon la nature de l'intrus ...
A l’approche d’un intrus, le comportement du chien de protection obéit à une séquence classique :
détection - aboiement - interposition - contact
Toutefois, le chien adapte son comportement en fonction de la nature de l’intrus.
Dans tous les cas, la confrontation n’a lieu que si les autres attitudes restent sans effet.
Face aux canidés (Chiens divagants, loups...)
La particularité vient du fait que l’intrus et le protecteur sont d’espèces apparentées.
Des codes de communication communs permettent au patou d’exprimer sa dominance :
- marquage du territoire (urine et excréments)
- aboiements
- si nécessaire, sa stature et son attitude (queue et tête hautes) signifient clairement le rapport hiérarchique à l’intrus, lequel le valide par une attitude de soumission : fuite, queue sous le ventre, couché sur le dos …
Une méthode originale, mais efficace : Jouer avec l’intrus, en usant éventuellement de séduction, peut être également un bon moyen de détourner son attention du troupeau …
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