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LA RICHESSE GENETIQUE DU DOGUE DU TIBET

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Message par Admin Sam 15 Nov - 18:04

LE CHOU-KING CHINOIS

Les plus anciennes notes concernant le dogue du Tibet sont contenues dans un traité chinois, le Chou-King (ou « livre des annales »). Ce dernier représente le recueil des plus anciens documents écrits de la Chine et relate qu’en 1121 avant notre ère un « ngao », chien de taille gigantesque et dressé à attaquer les étrangers, a été offert comme présent à l’empereur de Chine, Wu-Wang. Selon les historiens Chinois le chien, tribut d’un peuple barbare appelé « Liu » et vivant à l’ouest de la Chine, était haut de quatre pieds et dressé à chasser les hommes.

Ce fut   Alexandre le Grand qui, le premier, fit connaître aux Grecs l’Inde mais aussi le Tibet et ses chiens.

LES QUATRE TYPES DE PIERRE MENESPLIER LAGRANGE

Le terme générique donné aux dogues par les Tibétains est « zang-khyi », zang signifiant excellent. Mais ils en distinguent quatre types, porteurs de divers noms autochtones.

Le Gom Khyi était un chien féroce, dressé pour la guerre. Il savait différencier les ethnies et ne chassait qu’une certaine catégorie d’hommes. Pesant 100 kg, il avait les jambes un peu arquées et les Chinois l’appelaient « ngao ». C’était un chien « rGod » (guerrier) et des « rGar » (campements militaires). Quelques sujets vivraient encore dans le Pamir.

Le Sgo Khyi est le chien de garde, sGo signifiant porte. Pour le rendre encore plus impressionnant, ses maîtres lui ornent le cou d’un large collier rouge appelé « ke-khor ». En général attaché, il monte la garde devant les portes des maisons tibétaines. Il est également utilisé par les bergers pour garder les troupeaux. Les gens des caravanes l’employaient pour surveiller leurs précieux chargements. Ainsi le Sgo Khyi effectue diverses tâches, pèse environ 60 kg et possède une robe habituellement à poils courts.

Le Rgyal Khyi ou « chien royal » est le plus apprécié de tous et se rencontre dans les demeures les plus riches du Tibet. Pour soigner sa voix puissante, on lui donne de la bile d’ours mais pas de sel. Très bien traité son espérance de vie est supérieure à celle du Sgo Khyi, estimée à neuf ans tout au plus, d’où son nom de « chien neuf ». Il pèse 70 à 80 kg, présente une belle queue enroulée et des oreilles tombantes.

Le Mang Khyi (mangue = poilu) possède la fourrure la plus développée et vit en altitude. Les Tibétains apprécient particulièrement l’abondance de son poil. Son front est très ridé, d’autres rides obliques allant des yeux aux lèvres très pendantes. Il peut atteindre les 90 kg.

LES DISTINCTIONS DE C. JEST

C.Jest, chercheur au C.N.R.S., distingue quant à lui, trois types de dogues à l’ouest du Tibet, le Dzi Khyi, le Nag Khyi et le Sang Khyi. Les deux premiers gardent les troupeaux et présentent une certaine similitude entre eux.

Le dzi khyi adulte, (gardien chien) a la taille d’un mouton gras, un museau long, un poil assez court et une robe fréquemment noire. Le plus souvent détaché, il reste aux côtés du berger.

Le nag khyi (bétail chien) est enchaîné près de la tente et libéré seulement pour la nuit. De forte  stature, il est légèrement plus grand et plus fort que le type précédent, avec une robe noire et feu. Il est nourri de petit lait avec un peu de « tsampa », de viande de jeunes veaux morts. Le rôle du dzi khyi et di nag khyi est de repousser les bêtes sauvages, loups, chiens sauvages, léopards, lynx ou encore renards qui menacent les troupeaux. Leurs colliers sont parfois bardés de clous pour les protéger et leur durée de vie est de neuf à dix ans.

Le sang khyi (chien par excellence) représente le plus grand des trois types. Egalement noir et feu avec une étoile blanche au poitrail, il possède une grosse tête, une gueule ronde et des jambes légèrement arquées. Son poil est assez long, sa queue est épaisse et relevé sur l’échine. Traditionnellement, les Tibétains le considèrent comme issu de l’alliance d’un ours et d’un chien.

LES RENSEIGNEMENTS DE J. OBERTHUR

Voici une quarantaine d’années, J. Oberthur obtint de précieuses informations du prince Henri d’Orléans et de G. Bonvalot sur leurs expéditions en Asie Centrale. Le dogue du Tibet existerait dans toute sa pureté au Pamir et dans les contreforts montagneux au nord du Plateau Central, entre le Turkestan russe et le Turkestan chinois sous trois types différents. Le type le plus grand, parfaitement à la description de Marco Polo, peut atteindre 1m de hauteur, plus généralement 0,85 à 0,90m et peser 100 kg. Noir avec des dessous d’un fauve cuivré, il possède un poil abondant, laineux et une tête caractéristique : front bombé et orbites saillantes, pointe occipitale accusée, museau carré avec une grosse truffe et des lèvres tombantes, face ridée, yeux enfoncés avec une conjonctive injectée et toujours visible, dentition formidable. Sa queue très longue, épaisse et poilue, est portée fièrement en demi-cercle. Les oreilles sont plates et de longueur moyenne. Gardien du logis et de la propriété, il ne s’en éloigne pas et montre une voix formidable.

source internet : dom.ranguin.
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LA RICHESSE GENETIQUE DU DOGUE DU TIBET Empty Re: LA RICHESSE GENETIQUE DU DOGUE DU TIBET

Message par Invité Dim 28 Déc - 14:10

Très passionnant tout sa , merci Smile

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